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Rien n'est plus caché à nos yeux que l'illusion dans laquelle nous vivons au jour le jour.

- Henri Amiel
 
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Un erreur est d'autant plus dangereuse qu'elle contient plus de vérité.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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La rêverie est le dimanche de la pensée.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Plus on aime, plus on souffre. La somme des douleurs possibles pour chaque âme est proportionnelle à son degré de perfection

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Avant de donner un conseil, il faut l'avoir fait accepter, ou mieux, l'avoir fait désirer.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Il y a deux degrés d'orgueil : l'un où l'on s'approuve soi-même ; l'autre où l'on ne peut s'accepter. Celui-ci est probablement le plus raffiné.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Le monde est à la volonté bien plus qu'à la sagesse.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Il y a dix hommes en moi, suivant les temps, les lieux, l'entourage et l'occasion.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Le véritable artiste est celui qui simplifie tout.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Chaque vie fait son destin.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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L'inachevé n'est rien.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Le devoir est la nécessité volontaire.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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La vraie poésie est plus vraie que la science, parce qu'elle est synthétique et saisit dès l'abord ce que la combinaison de toutes les sciences pourra tout au plus atteindre une fois comme résultat.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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La vie sans poésie et la vie sans infini, c'est comme un paysage sans ciel : on y étouffe.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Dis-moi ce que tu crois être et je te dirai ce que tu n'es pas.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Faire aisément ce qui est difficile aux autres, voiLà le talent ; faire ce qui est impossible au talent, voiLà le génie.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Le mariage doit être une éducation mutuelle et infinie.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Les poètes célibataires sont une peste publique ; ils troublent, sans le savoir et le vouloir, tous les coeurs féminins sans emploi.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Le vrai nom du bonheur, c'est le contentement.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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Le beau est supérieur au sublime parce qu'il est permanent et ne rassasie pas ; tandis que le sublime est relatif, passager et violent.

- Henri-Frédéric Amiel
 
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